Il s’agit d’un nuraghe à une seule tour et à plan circulaire, d’une hauteur de 11 mètres, comprenant une niche, un escalier d’entrée et une chambre centrale circonscrite par trois autres niches disposées en croix.
Le parement mural se compose de rangées de pierres de taille basaltiques, polyédriques dans la partie inférieure, de forme subcarrée et polygonale dans la partie supérieure de la structure, avec une finition dans la surface extérieure légèrement recourbée.
L’entrée étant inutilisable, on y parvient à travers une brèche qui se trouve à la hauteur d’un escalier à la forme hélicoïdale.
Le couloir, aux murs en saillie, est très large à proximité de la niche et des marches d’entrée et s’agrandit encore davantage vers l’ouverture de la pièce.
À gauche du couloir se déploie un escalier en colimaçon, d’une longueur de 20,80 mètres, avec une ouverture extérieure trapézoïdale. Le mur gauche de la cage d’escalier est percé de trois meurtrières qui donnent sur le territoire environnant.
La niche d’entrée, située dans le même axe que l’escalier, présente une entrée trapézoïdale et une couverture en saillie.
Pour pénétrer dans la chambre centrale, d’un diamètre de près de 4,55 mètres et d’une hauteur de plus de 9,50 mètres, bordée de trois niches à entrée ogivale, il faut franchir une porte trapézoïdale qui, malgré le temps, a pu conserver sa couverture à tholos.
L’étage supérieur présente un espace circulaire d’un diamètre de 3,20 mètres, décentré vers le côté ouest, avec un court passage qui, à la jonction avec l’escalier, conduisait à une grande fenêtre, aujourd’hui démolie.